Voici ma critique positive du livre « Matin Brun », de Frank Pavloff.
MATIN BRUN
En écrivant la nouvelle « Matin Brun », Franck Pavloff veut faire ressortir le fait que le totalitarisme est un danger. Bien que cela ait souvent été dit, c'est important d'en parler parce qu'il ne faut pas oublier.
Dans ce texte, « l'État Brun » impose à la population de devoir posséder uniquement des chats et des chiens bruns. La couleur brune fait référence aux chemises brunes que portaient les officiers de la SA en Allemagne, qui sont les sections d'assauts ayant permis à Hitler de prendre le pouvoir. L'État supprime la race inférieure et la remplace par une race « pure », supérieure : c'est aussi l'idée des animaux de telle couleur par rapport aux autres. L'État veut encore que les gens aient une seule pensée, une pensée unique ; c'est pourquoi il supprime les journaux (comme le Quotidien) dans lesquels le mot « brun » n'apparaît que peu de fois ou même pas du tout.
Au travers de ce texte, Franck Pavloff cible l'état nazi mais il ne faut pas croire que le totalitarisme ne soit apparu que sous cette forme. Il existe encore aujourd'hui des dictatures plus vicieuses, plus dangereuses, des dictatures qui n'utilisent plus la violence directe, mais par exemple qui utilisent la télévision, les images, l'argent, etc.
Voici une citation qui exprime parfaitement ceci : « César, ce tyran, prodigua la venimeuse douceur et rendit doux comme le miel le breuvage de la servitude aux romains » (Étienne de la Boétie).
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